Peeling et allaitement, est-ce possible ?
La grossesse puis l’allaitement sont toujours des moments forts dans la vie d’une femme. D’un côté, il y a la joie irrépressible de donner la vie et de nourrir son bébé ; de l’autre, il y un sentiment de tristesse diffus à voir son corps et son visage modifiés, sentiment renforcé chez certaines mères par le baby-blues. Le Docteur Kathleen Scemama à Paris vous explique comment un peeling peut venir sublimer l’éclat du visage et le rafraîchir, et quelles sont les précautions à prendre au moment de l’allaitement ?
Pourquoi faire un peeling après la grossesse ?
Qui dit grossesse puis allaitement dit d’abord un vrai tsunami hormonal qui peut altérer aussi bien les traits du visage que le corps. Le peeling peut être une solution simple et indolore pour corriger alors certaines de ces imperfections.
Un visage marqué et assombri
Entre les nuits courtes et la fatigue de la grossesse, difficile parfois d’accepter le teint fatigué et sombre qu’on renvoie à son bébé qui allaite.
On aimerait tant qu’il ait l’image d’une maman radieuse au teint éclatant.
C’est d’autant plus vrai que le pic de progestérone favorise parfois les dépôts de mélanine, avec l’apparition d’un masque de grossesse ou mélasma qui assombrit les traits du visage et les durcit.
Le peeling dépigmentant Dermamélan est le seul traitement efficace pour éliminer les pigments cutanés du mélasma et redonner à la peau toute sa fraîcheur et sa luminosité, en boostant son éclat. Un protocole complet nécessite en amont une préparation de la peau pour mettre au repos les mélanocytes et en aval un pack protection pour protéger le visage des UV et réguler la mélanosynthèse.
Les peeling au TCA seront efficaces, quant à eux, pour éliminer les cellules mortes et ainsi redonner un joli coup d’éclat à la peau.
Un retour de l’acné post-partum
Ce pic hormonal tend aussi à augmenter la production de sébum, donnant une peau plus grasse et plus luisante. L’altération du film cutané peut alors favoriser les boutons d’acné, avec des risques de surinfection et de folliculite.
Non seulement cette acné gravidique ou post-partum altère la beauté du visage, mais elle peut en plus constituer un foyer infectieux inutile pour un bébé qui vient de naître et qu’on aime coller contre son visage. Là encore, le peeling est une technique de soin pour purifier la peau, désincruster les comédons et assainir le visage.
Les vergetures, « cicatrices » de la grossesse
Les vergetures sont des stigmates classiques de la grossesse, qui apparaissent principalement sur le corps. Elles sont dues à la distension excessive de la peau, avec une rupture des fibres d’élastine et une mauvaise réparation.
La solution pour les estomper est de stimuler le remodelage du derme pour réjuvéner une peau plus jeune et plus souple, avec un laser micro-fractionné de type Erbium-Glass. Le laser ORIGIN restaure ainsi une peau douce et lisse, d’autant plus efficacement que les vergetures sont récentes. Il convient donc de ne jamais trop tarder après la grossesse.
Le peeling est-il dangereux pour une femme qui allaite ?
Un peeling est un acte de médecine esthétique sans danger, qui vise à éliminer une partie de l’épiderme (peeling superficiel) ou une partie du derme (peeling moyen) pour que la peau se régénère et se rajeunisse.
Des produits de peeling sans risque
Un peeling permet ainsi d’éliminer le sébum en excès, de désincruster les comédons, de libérer les pores obstrués, d’homogénéiser le grain de peau, d’exfolier l’épiderme, d’estomper les dépôts de mélanine.
La peau retrouve son éclat et sa sensualité, avec une texture douce et satinée.
Le Dr Kathleen Scemama privilégie pour cela des acides doux, comme les acides de fruits, ou des substances parfaitement tolérées comme l’acide trichloroacétique TCA. Tous ces produits sont parfaitement bien tolérés et sans danger pour la patiente, quel que soit son état physiologique.
Des techniques de microdermabrasion humide avec des disques de diamant, comme Silk Peel, permettent aussi si besoin de faire infuser dans le derme des acides éclaircissants comme l’acide kojique, redonnant à la peau toute sa luminosité, même après avoir été marquée par un masque de grossesse. Il ne s’agit pas d’un peeling, mais le principe de dermabrasion est proche d’un peeling doux, en visant une exfoliation non invasive des couches épidermiques.
Peeling et allaitement : le principe de précaution
Si l’acide kojique, les acides de fruits ou l’acide THA ont largement prouvé chez l’adulte leur innocuité, ils n’ont évidemment jamais été testés sur un bébé.
C’est pourquoi le Dr Kathleen Scemama, suivant d’ailleurs les recommandations des autorités de santé, considère l’allaitement contre une contre-indication temporaire au peeling. On ne peut exclure en effet qu’une infime quantité de produit ne diffuse à travers la peau et ne passe dans le lait du nouveau-né, ou qu’un peu de produit résiduel ne se retrouve en contact de sa peau, malgré un rinçage minutieux.
Dans la mesure où le peeling esthétique n’a pas de caractère d’urgence, il convient donc de le réaliser une fois l’allaitement terminé.
C’est aussi plus raisonnable en termes d’efficacité, car tant que perdure le pic hormonal, des dépôts de mélanine peuvent se poursuivre : faire un peeling avant la fin d’allaitement risquerait donc de nuire à son effet dépigmentant
Une fois l’allaitement fini arrive alors le moment de retrouver grâce au peeling un teint reposé et lumineux, plein de fraîcheur et de douceur, qui fera plaisir à tous, bébé et papa compris ! Les jeunes mamans sont toujours les bienvenues dans le cabinet du Dr Kathleen Scemama.
